Parmi les plus grands poètes anglais, il est difficile de ne pas évoquer Lord Byron tant il occupe une place de choix. La qualité de ses productions le rendit bien plus célèbres que Walter Scott, Wordsworth, Southey, Moore et Campbell. Il n’est d’ailleurs pas rare qu’on le compare souvent à Burns, car tous deux sont très réputés pour écrire leurs impressions et sentiments personnels. Leurs œuvres les montrent dans leur entièreté, sans rien cacher. L’anticonformisme de Lord Byron irrite plusieurs lecteurs, pourtant sa célébrité en Angleterre n’est pas à établir. Il est par ailleurs, très adulé en France.

Mais derrière tout cela, Lord Byron était surtout un homme avec ses faiblesses et vices. Les détails.

Zoom sur l’homme

Né en 1788 à Londres, George Gordon Byron encore connu sous l’appellation Lord Byron est un poète britannique. Il fait partie des plus grandes figures de la littérature poétique anglaise. Même si ses œuvres se démarquent par un certain classicisme, elles sont teintées d’assez de romantisme. L’auteur avec d’autres pairs comme Robert Southey, Wordsworth, Coleridge et bien d’autres sont des icônes de ce mouvement littéraire. Si Lord Byron se voulait orateur à la Chambre des lords, c’est grâce à ses poésies mélancoliques et semi-biographiques que sa popularité s’établira réellement. Vous n’aurez qu’à lire Hours of Idleness et Childe Harold pour vous rendre compte de la beauté de son écriture.

Fervent défenseur de la liberté, Lord Byron est également caractérisé par son coté hors norme et ses excès. On lui connaît de multiples liaisons, avec des hommes et des femmes.

Réputation et vices

Dès 1817 après le scandale de sa séparation, Lord Byron est précédé d’une aura très sulfureuse. Il est l’objet de toutes les accusations de débauche. On lui prête  une relation simultanée avec Claire Clairmont et Mary Shelley. Il est observé depuis la rive opposée à la Villa Diodati. Il paraîtrait même que des femmes perdaient connaissance lorsque qu’il était présent chez Madame de Staël. En somme, le charme de Lord Byron ne laissait personne indifférent. Par ailleurs, plusieurs personnes étaient déçues en faisant sa rencontre car le fossé était trop grand entre la réputation de sombre génie solitaire et ce qu’ils voyaient.

Le génie ténébreux

Jusqu’à ce jour, Lord Byron est perçu comme une espèce de monstre débauché. Cette image peu flatteuse est d’ailleurs fortement renforcée par les romans publiés par les personnes de son entourage qui l’ont connue. Bien entendu, ces dernières n’avaient que pour seul but de ternir sa réputation. Caroline Lamb, la maîtresse abandonnée avec son roman Glenarvon, paru en 1817 est l’un des nombreux exemples disponibles. Un second est John William Polidori, avec sa nouvelle Le Vampire publiée en 1819. Le personnage de Lord Ruthven n’est pas sans rappeler les relations tendues qu’il a eues avec Lord Byron au cours d’un voyage en Suisse en 1817.

Quoiqu’il en soit, l’image de Lord Byron est restée focalisée sur celle décrite par Caroline Lamb. La vie et la personnalité de l’homme ne cesseront jamais de fasciner. Plusieurs romans et films le mettent en avant, rendant ainsi quasi immortel cet homme qui aura marqué le monde entier.