La richesse de la littérature américaine n’est plus à démontrer. De nombreux livres sont désormais des classiques incontournables et La ligne verte (The Green mile) en fait partie. Avec pour titre original The Green Mile, il s’agit d’un roman feuilleton fantastique né de l’imagination prolifique de Stephen King. Six épisodes ont par ailleurs été édités en 1996. Quant à l’histoire, elle se déroule en plein dans les années 1930 et a pour personnage principal, Paul Edgecombe. Ce dernier est le chargé du couloir de la mort dans une prison et il fera la rencontre de John Caffey, un condamné à mort qui possède d’incroyables pouvoirs de guérisseur.

Une œuvre phare

La ligne verte est sans aucun doute l’une des œuvres phares de Stephen King. Ce roman est aujourd’hui considéré comme un classique, car constituant une réflexion sur la peine de mort. Il a par ailleurs remporté le prix Bram Stoker 1996. Ce livre a permis à Stephen King de reprendre avec le style presque disparu du roman-feuilleton. Aussi surprenant que cela puisse paraitre, il n’avait aucune idée de la tournure finale de l’histoire ou du nombre d’épisodes sur lesquels elle s’étalerait. Et c’est tout cela qui fait la particularité de The Green Mile, qui a également été adapté au cinéma.

Le film quant à lui a reçu une critique très favorable, ce qui a rendu encore plus honneur à l’œuvre originale. Cela lui a d’ailleurs permis de figurer dans le Top 250 du classement des meilleurs films de l’Internet Movie Database.

Une intrigue simple mais passionnante

La publication de La ligne verte a fait couler beaucoup d’encre, et nourri les discussions. Pour de nombreux lecteurs, King a démontré une fois de plus, qu’il était très à l’aise avec le fait de développer des intrigues. Même si celle de The Green Mile est assez mince, il n’en demeure pas moins que divers incidents qui meublent le quotidien de la ligne verte, ont été peints. Si au départ le cadre paraissait monotone et sans grand intérêt, l’arrivée d’une souris a provoqué la révélation de plusieurs personnalités. Les émotions ont commencé à se cristalliser.

Quelques critiques

Bien que le talent de Stephen King ne soit plus à démontrer, plusieurs lecteurs lui ont reproché d’avoir été un peu trop bavard dans La ligne verte. Cela a donc désamorcé la tension qui au fil des pages, avait réussi à monter. Le microcosme carcéral ainsi présenté devient alors émouvant et carrément pittoresque. Par ailleurs, le fait que l’histoire soit racontée par l’un des geôliers lui confère un angle de vue plus intéressant.

La ligne verte est donc un livre à lire absolument. Et si vous tombez sur l’adaptation cinématographique, ne manquez pas de la suivre histoire de comparer les deux œuvres.